“Intemporel”, œuvre lauréate des Talents Sati 2017
C’est un duo d’étudiants de la HEAR, la Haute Ecole des Arts du Rhin, qui remporte le concours Les Talents Sati 2017 avec l’œuvre « Intemporel ». Créé par Les Cafés Sati en 2013 et ouvert aux écoles allemandes, suisses et françaises. Le challenge a pour vocation de mettre en lumière les liens entre les univers de l’art, de l’industrie et de la ville en offrant la possibilité à de jeunes étudiants d’exposer leur création sur la façade de l’usine de torréfaction au Port du Rhin. Cette année, l’œuvre lauréate des Talents Sati 2017 est celle de Pierre Boyer et Youri Asantcheeff. Elle représente une tasse de café qui, sublimée par le cadrage photographique, s’apparente à une arche délimitant la voûte céleste. Un subtil clin d’œil, entre autres, au pont Beatus Rhénanus reliant Strasbourg à Kehl.
Quoi de plus intemporel que le café et sa tasse. Cet objet universel du quotidien prend une toute autre dimension sur une surface de 117m2. Par un cadrage singulier, il se transforme en une arche qui vient épouser l’architecture environnante.
Le duo gagnant
« Il était important pour nous de penser le visuel comme une extension du bâtiment et non comme une pièce rapportée. L’arche est un symbole fort, répandu dans notre imaginaire collectif mais aussi omniprésent à Strasbourg. Les lieux emblématiques locaux en regorgent : la Cathédrale, la gare, les quais accompagnés de leurs ponts. In situ, notre proposition s’intègre donc non seulement sur l’édifice mais aussi dans la nature qui l’entoure. Notre arche est un pont, un lien entre l’entreprise et la ville par le biais du café. Elle dirige l’oeil du spectateur sur ce qu’elle enjambe à la manière d’un télescope, une fenêtresur un ailleurs.Un instant d’évasion dans notre vaste univers, encore inexploré, à l’image d’un instant de déconnexion le temps d’un café. » déclarent Pierre Boyer et Youri Asantcheeff.
“Intemporel”, œuvre lauréate
Enfin, leur œuvre succède ainsi à « Blazing Darkness » réalisée en 2016 par le trio allemand, Nina Kronenberger, Maria Sieradzki et Merle Sommer de l’école des Beaux-Arts de Saarbrücken (Allemagne).
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